Racahout des Arabes,

seul aliment Žtranger approuvŽ par deux rapports de l'AcadŽmie royale de mŽdecine et par les professeurs de la FacultŽ de Paris, autorisŽ par deux brevets du gouvernement accordŽs ˆ M. de Langrenier, seul propriŽtaire, au dŽp™t gŽnŽral. - Du sirop et de la p‰te de nafŽ d'Arabie, bonbons pectoraux brevetŽs du gouvernement et approuvŽs par les mŽdecins professeurs de la FacultŽ de mŽdecine de Paris (...). Paris, Imprimerie de Ducessois, s.d. [vers 1835], in-8, brochŽ sous couverture verte imprimŽe. 16 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (BIUM et Lyon). Unique Ždition de ce boniment commercial racoleur, dŽroulant en fanfare des approbations multiples, vraies ou fausses, selon les rgles du genre. Le racahout - terme relativement ŽphŽmre qui semble tre apparu et avoir disparu avec la Monarchie de Juillet - dŽsignait une poudre alimentaire composŽe d'un mŽlange de cacao, de glands doux, de farine de riz, de fŽcule de pomme de terre, de sucre et de vanille, en usage dans le monde ottoman. Il fut un moment proposŽ en Europe comme aliment fortifiant pour les personnes fragiles, ne prŽsentant pas les inconvŽnients du cafŽ et du chocolat sur le systme digestif. Quant au nafŽ, il s'agit du fruit de la ketmie, une variŽtŽ d'hibiscus, et il est toujours utilisŽ de nos jours dans la composition de p‰tes et sirops anti-tussifs. On ne sait pas grand chose du dŽnommŽ Langrenier, sauf qu'il exerait rue de Richelieu.