Fables,

par Etienne Gosse, membre de la SociŽtŽ Philotechnique. Paris, Chaumerot jeune, 1818, in-12 de xxiv et 250 pp., 1 frontispice, bas. fauve racinŽe, dos lisse ornŽ, pice de titre de maroquin noir, roul. sur les coupes, tr. marbrŽes [Rel. de l'Žpoque]. QuŽrard III, 412. ƒdition originale. Voici ce que dit QuŽrard de ce recueil de fablesÊ: "Elles sont au nombre de cent, et roulent presque toutes sur des sujets politiquesÊ: ce n'est pas ˆ cette seule circonstance qu'elles ont dž leur succs, elles sont presque toutes charmantes et pleines d'esprit". Etienne Gosse, littŽrateur et auteur dramatique, nŽ ˆ Bordeaux en 1773, est mort ˆ Toulon en 1834. "SecrŽtaire de l'arsenal de Nantes lorsque Žclata la rŽvolution, il en adopta les principes, et s'enr™la dans un bataillon de volontaires, avec lequel il vint ˆ Paris en 1792. Il y dŽbuta par une pice de circonstance pour cŽlŽbrer la mŽmoire d'un maire qui avait ŽtŽ massacrŽ par le peuple (Simonneau, maire d'Etampes) parce qu'il refusait d'abaisser arbitrairement le prix du pain. NommŽ officier, Gosse fut envoyŽ en VendŽe, o il combattit jusqu'en 1796. Une blessure qui le rendit boiteux le fora ˆ prendre sa retraite. Il se livre alors tout entier ˆ la littŽrature. En 1801 il fut nommŽ inspecteur des remontes, puis receveur de la loterie ˆ Toulon, place qu'il conserva jusqu'ˆ la Restauration. DestituŽ, il ouvrit un cafŽ dans la mme ville ; son Žtablissement ne rŽussit pas ; il revint alors ˆ Paris" et se consacra au journalisme. On lui doit, outre ces fables qui "pŽtillent d'esprit", un grand nombre de pices de thŽ‰tre. Cf. Hoefer. Bon exemplaire.