Quattuor novissima… Quentell, 1500 by Gerardus de Vliederhoven - 1500 [[Köln] : [Heinrich Quent: Only one copy recordered in USA

RARE INCUNABLE EDITION of the CORDIALE by Gérard de Vliederhoven

The Quattuor novissima cum multis exemplis pulcherrimis, which appeared without an author's name, is now definitely attributed to Gerard de Vliederhoven (formerly attributed to Henri de Hesse, Thomas de Haselbach, Gerard Groote, Denis the Carthusian or Jean de Vliederhoven).

This devotional treatise was widely distributed with no less than 46 Latin editions (the first in 1471) up to the end of the 16th century, as well as translations in German, Dutch, French, Spanish, Catalan and English.

Gerard de Vliederhoven was a lawyer and curator of the Teutonic Commandery of Utrecht.

He was an active mystical writer at the turn of the fourteenth and fifteenth centuries and, together with his colleague Johann van der Sande, a fellow cellarer, he showed constant loyalty to the commander Gerhard Splinter Uten Enghe when, from 1380 onwards, the latter tried to restore discipline within the Order.

His origins and life are unknown, although he is one of the leading representatives of the edifying literature of his century. The Quatuor novissima examines the four terms of Christian life: Death, the Judgement of Souls, Hell and Paradise. Widely distributed from the beginning of the 15th century, it is most often referred to more briefly as the Cordiale; it shows how the attention paid to these four terms enables the faithful to guard themselves from sin.

The work had a profound influence on the eschatological thought of the followers of Devotio moderna. Several monasteries instituted the common reading of the Cordiale and it is known from the chronicler John Busch that it was read at Windesheim Abbey during meals. Jean Miélot translated it into French under the title Le Livre des Quatre derrenières choses // qui sont à advenir à ung chacun, printed in Paris in 1482. Other French editions called it Le livre des derniers choses, Les quatre novissimes or le Cordiale.

This edition was edited by the German publisher and printer Heinrich Quentell, based in Cologne. Active from 1478 to 1506, his presses left mainly theological and philosophical texts for university use, but also liturgical texts. He supplied a large number of prints and woodcuts, which were often imitated.

Quentell was one of the first printers to provide a title page almost systematically for his works. He is credited with several xylographic bibles, including the estimated one he printed in 1479.

Several ancient annotations, in Greek and Latin, marginal, on five leaves. Two hands with two inks, sixteenth century. Several underlined passages, also ancient.

Provenance:

• Bibliothèque d'étude de la Province de Paris (college not identifiable); with reference label "F.C. 5 4".

• Librairie Charles Taranne, after 1860 became the Librairie ecclésiastique Toulouse & Taranne, now. Autograph note in the lower right-hand corner of the title page: "bought on 2 April 1863 from Toulouse rue Cassette 33, Paris".

• M. Froger, vicar, in Mamers, Sarthe. This is Louis Froger (1848-1918), canon, abbot and then vicar at Mamers (Sarthe, attached to the diocese of Le Mans). He gave several publications from the 1890s onwards, the majority of them at the beginning of the 20th century. They are rather devoted to liturgical, genealogical or regional parish histories. His first publication, in 1889, was a scientific study on the Gesta domine Aldrici, a well-documented study on the Merovingian dynasty and on Bishop Aldric of Le Mans, a saint of the Catholic Church celebrated on January 7th.

• Two more recent pencil notes: "Col. Agr. Quentell, 1500" and "63820 d*" on the last page. These are probably notes from booksellers in the first half of the 20th century.

Volime complete. Good general condition, wide margins, no leaves trimmed with damage. Leaf G5 torn in the middle by 6 cm (horizontally), with old restoration. Dusty title page; outer and lower margins with old traces of wetness, more pronounced in the middle of the volume. Black ink projection on the first cover, fixed, without any damage. Modest conservation binding, 19th century.

® The ISTC (Incunabula Short Title Catalogue) lists 28 copies in public libraries (several of which are incomplete): one copy in Austria, Czech Republic, Denmark, Netherlands, Slovakia, Sweden, Russia (St. Petersburg) and USA (Boston); two in Belgium and Poland, three in UK and thirteen in Germany.

No copy at the Bibliothèque nationale de France.

® Goff, C901; Hain, 5712; Polain (B) 1183; Voullième, 455; Kotvan, 411; Sallander, 2171; Madsen 1689; Wilhelmi 201. Not in BMC (acquisition of 1964).

‡‡‡‡‡‡‡ NOTICE FRANCAISE | FRENCH DESCIPTION ‡‡‡‡‡‡‡

RARE EDITION INCUNABLE du CORDIALE de Gérard de Vliederhoven

Paru sans nom d'auteur, le Quattuor novissima cum multis exemplis pulcherrimis est désormais attribué de façon certaine à Gérard de Vliederhoven (autrefois attribué à Henri de Hesse, Thomas de Haselbach, Gérard Groote, Denis le Chartreux ou Jean de Vliederhoven).

Ce traité de dévotion connut une forte diffusion avec pas moins de 46 éditions latines (la première en 1471) jusqu'à la fin du XVIème siècle, ainsi que des traductions et en allemand, néerlandais, français, espagnol, catalan et anglais.

Gérard de Vliederhoven était un avoué et curateur de la commanderie teutonique d'Utrecht.

Ecrivain mystique actif à la charnière des XIVe et XVe siècles, il manifesta avec son collègue Johann van der Sande, frère cellérier, une fidélité constante envers le commandeur Gerhard Splinter Uten Enghe, lorsqu'à partir de 1380 ce dernier tenta de rétablir la discipline au sein de l'Ordre.

On ignore tout de ses origines et de sa vie, bien qu'il soit l'un des principaux représentants de la littérature édifiante de son siècle. Le Quatuor novissima examine les quatre termes de la vie chrétienne, à savoir la Mort, le Jugement des âmes, l'Enfer et le Paradis. Très largement diffusé dès le début du XVe siècle, on le retrouve le plus souvent nommé plus brièvement le Cordiale ; il montre comment l'attention portée à ces quatre termes permet au fidèle de se garder des péchés.

L'ouvrage a exercé une profonde influence sur la pensée eschatologique des adeptes de la Devotio moderna. Plusieurs monastères instituaient la lecture commune du Cordiale et l'on sait par le chroniqueur Jean Busch qu'elle était lue à l'abbaye de Windesheim pendant les repas. Jean Miélot l'a traduit en français sous le titre le livre des Quatre derrenières choses // qui sont à advenir à ung chacun, imprimé à Paris en 1482. D'autres éditions française le nommèrent Le livre des dernières choses, Les quatre novissimes ou le Cordiale.

On doit cette édition à l'éditeur et imprimeur allemand Heinrich Quentell, installé à Cologne. Actif de 1478 à 1506, ses presses ont laissé des textes principalement théologiques et philosophiques à usage universitaire, mais aussi de la liturgie. Il a fourni un nombre élevé d'estampes et de gravures sur bois, qui furent souvent été imitées.

Quentell a été l'un des premiers imprimeurs à fournir une page de titre de manière presque systématique à ses oeuvres. On lui doit plusieurs bibles xylographiques, dont celle, estimée, qu'il imprima en 1479.

Plusieurs annotations anciennes, en grec et en latin, marginales, sur cinq feuillets. Deux mains à deux encres, seizième siècle. Plusieurs passages soulignés, également anciens.

Provenance :

• Bibliothèque d'étude de la Province de Paris (collège non identifiable) ; avec étiquette de référence " F.C. 5 4 ".

• Librairie Charles Taranne, devenue après 1860 la Librairie ecclésiastique Toulouse & Taranne, devenue. Note autographe au coin inférieur droit de la page de titre : " acheté le 2 avril 1863 chez Toulouse rue Cassette 33, Paris ".

• " M. Froger, vicaire, à Mamers, Sarthe ". Il s'agit de Louis Froger (1848-1918), chanoine, abbé puis puis Vicaire à Mamers (Sarthe, rattaché au diocèse du Mans). Il donnera plusieurs publications à partir des années 1890, la majorité au début du XXe siècle. Elle sont plutôt consacrées aux histoires liturgiques, généalogiques ou de paroisses régionales. Sa première publication, en 1889, est une étude scientifique sur le Gesta domine Aldrici, une étude très documentée sur la dynastie mérovingienne et sur l'évêque Aldric du Mans, saint de l'Eglise catholique célébré le 7 janvier.

• Deux notes au crayon, plus récentes : " Col. Agr. Quentell, 1500 " et " 63820 d* ", au dernier feuillet. Ce sont vraisemblablement des notes de libraires, première moitié du XXe siècle.

Bon état général, grandes marges, aucun feuillet rogné avec atteinte. Feuillet G5 déchiré en milieu de feuillet sur 6 cm (horizontalement), avec restauration ancienne. Page de titre poussiéreuse ; marges extérieures et inférieures avec ancienne trace de mouillure, davantage prononcée en milieu de volume. Projection d'encre noire sur le premier plat, fixée, sans atteinte. Reliure modeste de conservation, XIXè.

L'ISTC (Incunabula Short Title Catalogue) recense 28 exemplaires dans les bibliothèques publiques (dont plusieurs incomplets) : un exemplaire en Autriche, République tchèque, Danemark, Pays-Bas, Slovaquie, Suède, Russie (Saint Petersbourg) et Etats-Unis (Boston) ; deux en Belgique et en Pologne, trois au Royaume-Uni et treize en Allemagne. Pas d'exemplaire à la Bibliothèque nationale de France.

Goff, C901 ; Hain, 5712 ; Polain (B) 1183 ; Voullième, 455 ; Kotvan, 411 ; Sallander, 2171; Madsen 1689 ; Wilhelmi 201. Pas dans BMC (acquisition de 1964).